Un parfum de cannelle

Un parfum de cannelle ?

poudre-cannelle-sri-lankaUne fois les pieds posés sur la fameuse larme de l’Inde, non, vous ne sentirez pas cette odeur de cannelle mais en revanche vous remarquerez que beaucoup d’hôtels utilisent l’appellation Cinnamon.

Ce n’est pas un hasard puisque c’est bien au Sri Lanka qu’est produite la cannelle en grande partie exportée vers tous les pays du globe pour sa qualité et sa saveur unique.

Une épice populaire, une des plus ancienne et la plus importante au Sri Lanka.

C’est en effet plus exactement l’écorce du cannelier qui est recherché et utilisé dans le monde entier. Avec le temps, la cannelle n’est plus seulement ce petit bâtonnet séché ou la simple poudre que l’on peut utiliser directement. On l’a retrouve dans de nombreux domaines sans vraiment de lien, comme ingrédient cosmétique, pharmaceutique, culinaire, relaxant…

A ne pas confondre la cannelle de Ceylan et celle provenant de Chine. Pour les différencier rien de plus facile que de regarder la couleur de celle-ci. Si le bâtonnet de Cannelle est rouge foncé c’est qu’il provient de Chine et s’il est d’une couleur caramel, c’est bien celui du Sri Lanka.

Petit historique :

Dans l’histoire, la cannelle est l’une des plus anciennes épices utilisée.Cannelier-sri-lanka

A commencé au 3ème siècle av JC en Égypte ses vertus se trouvaient dans la composition des onguent de l’embaumer des morts. Son nom figurera à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament.

La cannelle sera ensuite exportée sur la route de la soie pour arriver jusqu’en Mésopotamie. Puis, elle voyagera vers l’Europe (Rome, Grèce Antique, …). Ayant à l’époque la même valeur que l’or, seuls les populations bourgeoises pouvaient en profiter, considérée comme un ingrédient de luxe, elle était achetée à des marchands arabes.

Ce n’est qu’à la Renaissance que la cannelle commença à être démocratisée. A la base elle servait à masquer l’odeur des aliments avariés. Son utilisation était déjà multiple. En 1498, les portugais débarquèrent au Sri Lanka, suivi d’un siècle plus tard de près par les hollandais qui trouvèrent la cannelle dans son milieu naturel et encore peu exploitée. Lors de la colonisation de l’Empire britannique en 1796, l’île cultivait environ 15 000 hectares de cannelle.

En 2003 son engouement était tel que le pays accordait volontiers des subventions et crédits pour développer et créer encore plus de valeur ajoutée à cette fameuse cannelle.

Son marché :

dhal-cannelle-sri-lankaUn des produits végétale cultivé au Sri Lanka représente 80% de la production mondiale. Malgré une forte concurrence qui s’est développée autour de la cannelle depuis des années maintenant, des prix plus attractifs, des produits de qualité inférieurs sont apparus sur le marché. Pour y remédier le gouvernement sri-lankais imposera une taxe pour protéger l’authenticité de la célèbre Cinnamomum zeylanicum Blume.

Aujourd’hui la Cinnamon compte de multiple produits dérivés : cannelle moulue, poudre de cannelle, huile de feuilles de cannelle (dentifrice), huile d’écorce de cannelle, aromatisant alimentaire ou encore parfum, cosmétiques utilisé aussi lors des soins ayurvédiques traditionnels.


Côté culinaire, elle est employée aussi bien dans les recettes
salées que sucrées. Dans les restaurants sri-lankais le mieux est goûter au typique rice and curry, la cannelle étant avec le curry, mais aussi le dhal.

Sans oublier dans les biscuits, gâteaux et cocktails.

Ses vertus sont bienfaisantes car elle est riche en fibres, en fer et magnésium dont à besoin le corps et parfois l’esprit.

Où peut-on en trouver ?

A l’origine la Cannelle émane des alentours de Negombo qui était de très bonne qualité, comparé rice-curry-sri-lankaà celle cultivée dans la jungle. Aujourd’hui c’est dans les environs de la côte du sud de l’île que se cultive quelques hectares de plantations de cannelle, dans les villes de Galle, Matara, Rathnapura et Hambantota par exemple où le climat y est très favorable.


Son exploitation est
essentiellement industrielle et il est difficile de trouver des structures artisanales à visiter.

En revanche sur les routes du sud de nombreux jardins d’épices sont à visiter.

Un goût de cannelle avec Monsrilanka :

cannelle-artisanat-srilankaDans les circuits classiques proposés il est difficile de faire un arrêt dans une plantation de cannelle qui reste très privée. Généralement un stop est programmé dans un jardin d’épices où vous trouverez la cannelle sous ses différentes formes ainsi que d’autres épices du Sri Lanka.

Si vous vous trouvez au alentour de la rivière Madu Ganga, entre Balapitiya et Bentota, profitez d’un « safari boat ». Assez touristique mais typique vous partirez en balade dans un bateau à moteur. Après avoir traversé les mangroves et avoir croisés quels animaux endémiques, vous ferez escale sur une petite île productrice de cannelle.

Aussi, notre tuk-tuk tour avec Manju vous permettra de découvrir sa culture et récolte dans un lieu authentique.

Vous y découvrirez un sri-lankais en train de fabriquer les bâtonnets de cannelle expliquant toutes les étapes importantes de sa fabrication et sa commercialisation (séchage, récoltes…) .

L’île réserve encore bien des trésors, la cannelle en faisant partie il ne faut pas délaisser toutes les autres épices comme le poivre, la cardamome, le clou de girofle ou bien la muscade.

Le thé de Ceylan

feuille-thé-sri-lankaLe Sri Lanka est très réputé pour son fameux “thé de Ceylan” qui en fait un de ses atouts économiques puisqu’il est connu et exporté dans le monde entier. Plusieurs histoires sont contées pour évoquer l’origine du thé sur terre, mais c’est avant tout à cause d’une forte épidémie en 1860, que le Sri Lanka décida de se consacrer non plus aux plantations de café mais à celles du thé.

Le climat des villes montagneuses dans le centre du Sri Lanka est parfait pour ces cultures, c’est pourquoi on y trouve aujourd’hui plusieurs fabriques et usines de thé. Plus particulièrement à Nuwara Eliya, dit aussi la « petite Angleterre ». A noter que le thé provenant de Kandy et Nuwara Eliya, révèle un arôme et un goût plus délicat grâce à son exposition à la pluie et ses températures plus fraîches.

Si vous observez bien le paysage de cette région montagneuse vos yeux ne capterons que le vert intense des champs de thé étalées sur la montagne parsemées de touches de couleurs qui sont, bien sur, les courageuses cueilleuses de thé portant le célèbre sari.

Pour connaître les secret de fabrication de ce fameux breuvages Sri Lankais, le mieux est de faire un tour dans l’une des usines de fabrication de thé aux alentours de Nuwara Eliya . Ne partez pas sans avoir dégusté cette typique boisson chaude aux arômes et saveurs variés accompagnée de pâtisseries ou sucreries locales.

L’origine du thé

L’histoire du thé est assez atypique, il y a 5000 ans que le thé aurait été découvert par un l’empereur chinoisplantationthé-nuwara-eliya-sri-lanka Chen Nung. Une feuille serait tombée d’un petit buisson sauvage pour se retrouver dans de l’eau qui était en train de bouillir. C’est à ce moment précis que le thé serait né.

Au XIXème siècle, le Sri Lanka avait tout misé sur la production de café, mais malheureusement une épidémie dévasta tous les champs de café, ce qui laissa place aux champs de thé. Une sorte de ruée vers “l’or vert” commença, ce qui attira forcément les Britanniques, qui fit du Sri Lanka une nouvelle colonie en en 1802 le Sri Lanka.

Les Anglais choisissent des Tamouls venant d’Inde pour travailler au sein des champs de thé, aujourd’hui encore, seuls les descendants des Tamouls travaillent dans les plantations de thé au Sri Lanka.En 1932 ce fut la création du Ceylon Tea, puis petit à petit l’île multiplia les usines et fabriques de thé amenant à produire d’autres variétés de thé dont la réputation est aujourd’hui internationale.

Impact sur l’économie nationale

cueilleuses-thé-nuwara-eliya-sri-lankaAprès la chute du café, Le Sri Lanka a heureusement relancé son économie grâce à sa production de thé qui est aujourd’hui exporté mondialement principalement en direction de l’Union Européenne qui représente un tiers des exportations, aussi vers les États-Unis et l’Inde.

L’île se positionne comme le quatrième exportateur de thé au niveau mondial avec environ 330 000 tonnes de thé par an, ce qui représente 15% de son économie locale.

Même si le Sri Lanka peut être fière du succès de son fameux et savoureux thé, il ne faut pas oublier que les conditions de vie des cueilleuses de thé sont très précaires. En travaillant sans relâche, leur cota est imposé à 20 kilos de feuilles de thé par jour, elles touchent un salaire dérisoire de 5 dollars par jour et survivent avec leur famille dans de vieilles casernes en guise de maison, non loin des champs.

Découvrez le thé avec MonSriLanka

Quelques lieux de culture les plus appréciés :

Dans la ville de Nuwara Eliya, beaucoup de plantations sont connues dont celle de Pedro Estate. Durant la randonnée du Mini Adam’s Peak ou également à l’arrivée au point de vue du Lipton seat le paysage est composé majoritairement de plantations de thé. Aux alentours de Kandy ou lors du trajet en train de Ella à Haputale vous pourrez admirer ces champs à perte de vu.

Rendez-vous à Macwoods (Labookellie) www.mackwoods.com/contact.asp,PedroEstate www.srilanka.fm/tea/pedroteaestate.html ou encore l’usine Mlesna, Tea Castle-St Clair Tea Estate www.mlesnateas.com. Nous organisons une visite guidée pour comprendre toutes les étapes de la préparation de ces thés d’exception.

Comment reconnaître un bon thé ?

La majorité des productions au Sri Lanka sont du thé noir, mais on trouve aussi du thé blanc dont une des tea-time-sri-lankamarques connues est “silver tips” ainsi que le thé vert au goût plus corsé.

La qualité du thé est défini selon plusieurs critères :

  • Selon l’origine : le thé cultivé à Nuwara Eliya est qualifié de high-grow et ceux produit sur les contrefort sont appelés mid-grow et low-grown. Le crus unblended vient de plantations d’altitudes et d’origine unique ce qui en fait un des meilleurs thé de l’île.
  • Selon la taille du fragment de feuille : Si l’on vous parle de l‘orange pekoe c’est juste la meilleure variété de thé qui se caractérise par sa cueillette très fine appelée : cueillette impériale. En revanche si l’on vous présente la variété dust, celle-ci est plus modeste et qualifiée de « poussière ».
  • Selon son arôme : brioché, pointu, cuivré, mat, épais, lumineux….. il yen a pour tous les goûts !

 

Mme V. (4 adultes) – 18 novembre 2014

Mme V. (4 adultes) – 18 novembre 2014

Ce petit mot vous vous dire que notre séjour au Sri Lanka, nous a ravis, tout c’est passé a merveille, sauf le temps pluvieux, mais cela ne nous a pas gaché le séjour malgré tout.Nous en garderons un très bon souvenir, tous les hotels choisis, les activités, le guide et le chauffeur, ont été au top.Merci pour tout. PS : Nous y retournerons certainement et peut être que vous pourrez nous organiser un nouveau séjour pour découvrir l’est de l’ile et revenir dans le centre du pays.